23.3.16

Golden Bay

Previously in the unexpectable journey of Agathe&Fab :

Ayant fini notre journée Kayak, Rando et Water taxi, nous avons pris la route vers le nord. Le top du nord de l'île du sud plus précisément. Et donc ainsi, nous sommes arrivés dans des paysages fabuleux, dignes de petits bijoux naturels parfois difficiles à dénicher!

Episode 3 – Golden Bay



Nous voilà donc à continuer notre périple, toujours accompagnés de nos compagnons de route passagers. Dû au timing serré de nos amis australiens, nous avons vu de nombreuses choses en peu de temps, passant ainsi des Pupu Springs à Wharariki Beach, puis par les falaises abruptes de Cap Farewell.  


Dans un premier temps nous avons donc commencé notre chevauchée vers le nord vers les sources de Pupu Springs. Initialement nommées Te Waikoropupu Spring, les kiwis ont étonnement trouvé Pupu Springs plus facile à retenir... Elle est considérée comme une des eaux les plus pures et les plus claires du monde après les eaux en Antarctique. C'est aussi un haut lieux sacré pour le peuple Maori qui considère ces sources comme l'essence même de la vie et de la guérison et en on fait un lieux de culte depuis leur arrivée sur l'île du sud.



La visibilité de cette eau reste trompeuse : en ce point le lac fait près de 9m de profondeur !

Nous avons ensuite repris la route pour nous diriger bien plus au nord encore, là où l'on ne peut plus aller au nord sans se mouiller plus précisément. Les falaises du Cap Farewell marquent le point le plus au nord de l’île du sud et ne sont pas sans rappeler les falaises normandes (en plus beau quand même !!) avec les moutons en plus ! Le cap est relié à son "Spit", une réserve naturelle de sable pour les oiseaux migrateurs, le tout en forme de languette de 30 km tout de même!





Un mout' mout' parmi les mout' mout'


Un normand, comme à la maison


Une vue extraordinaire où se baladaient quelques phoques. Ah si seulement on pouvait descendre en bas de ces falaises pour les approcher ! Le seul problème étant juste de descendre (puis de remonter) les 100 petits mètres de falaises qui nous séparaient d'eux. Du coup, nous nous sommes résignés à quitter cet endroit pour nous rendre au prochain point : Wharariki Beach.

Une plage de plusieurs kilomètres protégée par des dunes interminables et des énormes rochers abruptes et fendus par les vagues. A marée basse, le bruit des vagues qui s'écrasent dans les cavités ainsi que les grognements des phoques nous donnaient l'impression d'être dans l'estomac d'une baleine ayant mangé trop de crevettes.



Un mec qui se dit bonjour

Des dunes éphémères sculptées par le vent

Et cerise sur le gâteau, nous avons pu être parmi une colonie de phoques (colonie que nous espérions voir à Cap Farewell peu de temps avant). Un tableau de famille s'impose : les mâles se prélassaient et s'affalaient comme des grosses patates, sur les rochers, pendant que les femelles s'occupaient des plus jeunes, qui eux, jouaient à se mordiller et à augmenter leur agilité dans les piscines naturelles.

Un moment magique pour une petite blonde qui voulait devenir dresseuse de phoques à 8 ans !


Les gros mâles - se faisant dorer la pilule 








Nous avons ainsi visité sous le ciel gris cette région pourtant appelée la Golden Bay pour son soleil, mais nous repartons avec d'excellents souvenirs dans la tête ! Et puis, cela a quand même un autre visage que celui du Marineland... et pour rien au monde nous voudrions les voir ailleurs que dans la vraie vie... 
On aurait même voulu passer notre journée sur cette plage tellement la vie sauvage locale était belle à observer ! Mais tout ces animaux restent cependant sauvages, et malgré nos alertes, Jerem à tout de même voulu jouer avec cet oiseau au long bec orange très TRES territorial (pire qu'Agathe défendant son roast-beef) !


Le plus impressionnant reste le soutien de Kahina au fond !

Du coup, il nous a fait comprendre qu'il était temps de partir !

Direction donc Le lac Rotoiti, pour essayer de trouver ce fameux ponton qui nous servait de fond d'écran avant de venir au pays des kiwis !








20.3.16

Abel Tasman

Nous nous étions quittés le ventre plein de moules indigestes en laissant les Marlborough Sounds derrière nous.
Une fois passés dans la région de Nelson au Nord de l'île du Sud, nous nous sommes dirigés vers des plages dorées interminables, composées par une faune et une flore aux allures de zone tropicale. Ceci dit, cette région est la plus au Nord de l'île du Sud, mais c'est aussi la partie la plus ensoleillée de l'île ! En effet, contrairement à chez nous il fait plus beau et plus chaud dans le nord.

Au sujet du parc d'Abel Tasman, il a été fondé en 1942 et il est aujourd'hui le plus petit des parcs nationaux du pays. Il est nommé ainsi en l'honneur de l'explorateur Abel Tasman, premier Européen à voir la Nouvelle-Zélande en 1642.

Episode 2 – Abel Tasman National Park



En plus, rappelez vous, nous avions récupéré 3 hurluberlus sur le chemin : ils sont très gentils, français, rigolos, mais je vous l'accorde ils ont des têtes chelous vus comme ça !


  

Kahina, Jerem et Bugs (alias Antoine -ou le contraire je sais plus-) ont donc décidé de nous rejoindre pour faire ensemble une partie de la célèbre track d'Abel Tasman. Pour une fois, nous aurions aimé faire les 4 jours, mais manque de bol, ce coup-ci, le temps et la popularité du parc nous ont contraint à n'en faire qu'une partie ! Qu'à cela ne tienne, pic-nic dans le sac à dos, et nous étions en route pour le plus beau parc de Nouvelle Zélande !


Clique sur l'image si tu n'as pas tes lunettes !
























Nous sommes donc partis tôt le matin de Marahau en Water Taxi (comme il n'y a pas de route, c'est plutot fréquent ici de prendre le bateau) pour rejoindre Torrent Bay et partir à pied pour rejoindre Bark Bay.


 

The Split Apple Rock - une des merveilles naturelles de ce National Park



Une fois arrivés à terre et récupéré le chimpanzé, nous avons donc continué et marché 7,7 km plutôt facilement. Cette randonnée fait en effet partie d'une des 7 Greats Walks du pays et elle est donc d'un niveau assez facile. Les points de vue se sont fait rares mais étaient bien agréables.






Durant la traversée, nous avions 47 m de vide sous les pieds !
Dora l'exploratrice - le retour


Au bout de 2h, nous sommes arrivés (pas trop fatigués) à Torrent Bay : charmante plage bien que très fréquentée par rapport aux Marlborough Sounds. Cela restera le point le plus décevant pour cette randonnée dont tout le monde nous avait parlé comme d'une merveille.






Bref, un 2ème Water Taxi nous a ensuite déposé à Watering Cove où nous avons enfourché nos kayaks de mer pour rentrer à Marahau par Adele Island, un véritable refuge naturel pour les oiseaux et les phoques.









Partis à 8h le matin, la douche chaude -qui se faisait de plus en plus rare- du soir nous a tous achevés.


Cependant le rythme ne devait pas ralentir, car le lendemain nous partions en direction de la Golden Bay encore plus au nord...






19.3.16

Les Marlbourough Sounds

Le voyage inattendu d’Agathe et Fab : le retour


Un résumé s'impose !
Après quelques mois d’absence, nous revoilà sur la toile ! Pour commencer, nous l’avouons, nous avons failli à notre devoir, qui consistait à vous faire vivre nos aventures en quasi temps réel sur notre carnet de bord connecté. Mea Culpa !
Mais bon, à ce qu’il parait, mieux vaut tard que jamais ! Nous allons donc vous conter nos aventures depuis le moment où nous vous avions laissés, soit le 7 janvier.
Pour ceux qui ont la mémoire courte (et les autres), à ce moment-là, nous étions décidés à utiliser notre partie « HOLIDAY » de notre VISA et à faire rouler jusqu’à plus soif notre bon vieux Vanaanou.

NB : Nous avons aujourd’hui, après plus de 2 mois de vadrouille, terminé le tour de l’île du Sud. Mettez vos lunettes, faufilez-vous sous la couverture ou près du feu, faites vous du thé ou un pisse mémé (pour ceux dans l'hémisphère nord); en gros mettez vous à l'aise pour vivre ou revivre avec nous nos aventures à travers nos prochains articles.

LET’S GO (oui nous pensons aux non-adeptes de l’anglais, soit C’EST PARTI !)


Episode 1 – Les Marlborough Sounds






                   Pour vous situer, la région du « Marle-Bô-Rouff » se trouve au Nord Nord-Est de l’île du Sud de la Nouvelle Zélande. C’est la région la plus viticole et très connue dans le monde pour son Sauvignon Blanc. Les amateurs de « Sayvi », comme on dit ici, reconnaîtront peut être quelques noms, pour les plus réputés nous avons le «  Wairau River », « Wither Hills », « Brancott Estate », ou encore « Giesen Wine ».


Mais la richesse du Marlborough ne s’arrête pas à son pinard ! En effet, cette région s’est révélée faire partie du top 3 de notre trip. En plus de son très fort taux d’ensoleillement, nous avons profité de la magie des Sounds. Mais là, vous nous direz « un Sound, ouais ok, mais c’est quoi en fait ? ». Bref, nous allons éclairer un peu vos lanternes. Un Sound, c’est tout simplement un bras de mer en français. Ceux-là se sont créés il y a 10 000 ans, après la dernière ère glaciaire, lorsque le niveau de la mer monta suffisamment pour envahir les profondes vallées existantes.


                                 Aujourd’hui, les Marlborough Sounds sont peuplés et Picton reste la ville la plus connue des voyageurs. Des passagers montent, d'autres descendent des ferrys, certains partent pêcher, et d'autres simplement travailler. En effet, c’est de cette petite ville de 4000 habitants que tout le monde peut prendre le ferry pour se rendre sur l’île du Nord. A 65 km seulement de Wellington, il faut tout de même 3h pour traverser le détroit de Cook (Cook Strait). On vous laisse imaginer les méandres que cela peut faire (nous ne l’avons pas encore traversé, nous imaginons donc comme vous). Picton reste une ville de passage, où les voyageurs et les touristes ne s’arrêtent que pour passer la nuit avant de prendre le ferry, ou avant de se rendre sur une des 7 « Greats walks » de Nouvelle Zélande, la « Queen Charlotte track ».

Si tu cliques tu verras mieux !


















La meilleure façon de découvrir cette région c'est en effet la randonnée de 71km de long parcourant les différents Sounds. La Track permet de découvrir le Kenepuru Sound, le Pelorus Sound et le Queen Charlotte Sound.  Évidemment, nous n'avons pas parcouru la randonnée au complet, beaucoup trop long pour une première (elle se fait en 5 jours). Mais nous avons fait des petits morceaux nous permettant d'avoir de somptueux aperçus. Et quand le temps est de la partie, c'est encore plus dingue !
En 2 jours de randonnée, nous avons donc été de Te Maia Saddle à Portage Bay, puis de Portage Bay à Black Rock.





La particularité de ces points, c’est que de là-bas, en haut des cols, on pouvait admirer d’un côté le Kenepuru (Kénépourou) Sound au bleu turquoise et de l’autre côté le Queen Charlotte Sound au bleu océan profond. Juste magique.
Bref, les photos parleront d’elles mêmes !





Aucun filtre, aucune retouche, aucun artifice ni aucun colorant n'ont été utilisé pour ces photos


La ville de Picton autant peuplée d'automobilistes que de skippers


Pour ajouter encore au paysage, la faune y est en plus très abondante. Nous avons pu rencontrer pour la première fois un « Fantail » et un « Tui », 2 oiseaux emblématiques et endémiques de la Nouvelle-Zélande. Au passage, nous avons également fait la connaissance du Weka, un cousin du kiwi qui ne sait lui non plus pas voler, (avec ses ailes) mais qui sait en revanche très bien voler mes tartines de Nutella préparées amoureusement un matin par Fabian !





Ça c'est pas d'la moule de **


              Aussi, pour continuer dans les animaux exotiques, en plus des oiseaux, les moules et les palourdes prolifèrent ! Oubliez les moules de Bouchot, petites, fermes et goutues, ici place à la grosse moule verte ! Un met apprécié par les habitants et cuisiné en tempura, en velouté, en marinade, à la vapeur… On a testé, mais nous n’avons pas forcément adopté…






C’est donc le bide en vrac que nous avons continué la route vers Nelson et Abel Tasman, accompagnés de 3 amis voyageurs inattendus...