Previously in the unexpected journey of
Agathe&Fab
Après avoir “visité” l’intégralité de la West Coast en à peu
près 8h, nous sommes partis à l’assaut du Parc National du Fiordland au
sud-ouest du pays. Durant l’épisode pluvieux, nous avons laissé Kahina, Jérem
et Antoine du coté de Queenstown, que nous tenions à visiter plus sous le
soleil que sous la pluie. C’est donc en amoureux que nous avons décidé de découvrir
ces Fiords, en commençant par le plus grand !
Episode 6 – Doubtful
Sound
Sur les 14 Parcs
Nationaux que recense la Nouvelle Zélande, celui du Fiordland est le plus
grand avec ses 1,25 millions d’hectares soit 0,5 Bretagne ou 390 Riom ! Le
Doubtful Sound est bien moins connu que son cousin le Milford Sound et pourtant,
il est beaucoup plus imposant et bien plus long ! C’est pour cette raison
que nous avons choisi de visiter le Doubtful et non le Milford. Disons également
que l’affluence touristique est bien moins importante dans le Doubtful car
aucune route n’y accède. Il est donc bien plus difficile d’y accéder.
Ceci étant dit, aujourd’hui, le Milford, le Doubtful ou
encore le Dusky continuent d’être appelés des Sounds, et pourtant ce sont des
Fjords ! Petite explication : un fjord, c’est une vallée profonde,
aux côtes escarpées, en prolongement en dessous du niveau de la mer et qui est
rempli d’eau salée. Au contraire, un Sound est une vallée beaucoup moins
profonde, creusée par une rivière, mais qui avec la montée des océans s’est
remplie d’eau salée ! Bref, revenons-en à nos moutons, nous ne sommes pas
géologues après tout : ce qu’il faut donc en retenir, c’est que c’est
beaucoup trop grand pour être un Sound !
Et selon la légende Maorie, le Doubtful Sound ainsi que ses
autres voisins, ont été créés par le Dieu ATUA qui arriva en brandissant une
hache magique et en prononçant des incantations. Quant à TU-TE-RAKI-WHANOA, le créateur des fiords, il avait
pour but de façonner des longs bras de mer, pouvant servir de refuge en cas de
tempête. Ils seraient donc à eux 2 à l’origine de la création du Fjordland -
Bref, on n’y croit pas trop -
Nous voilà donc partis de Te Anau, toujours sous un ciel
grisonnant vers le Doubtful Sound, pour une fois, lui, sous le soleil. Sachant
qu’en 1an, il s’y déverse 5 mètres de pluie ( 5,2 fois plus qu’à Brest, c’est
pour dire !), on était donc plutôt chanceux !
Le programme de la journée est alléchant : une
croisière pour traverser le lac Manapouri, puis le passage du col de Wilmot
Pass en bus sur des « routes » tourbillonnantes, pour arriver au fond
du Fiord (à Deep Cove) et trouver un autre bateau qui nous emmènera tout le
long à sa découverte pendant 3h.
10h, rendez-vous donc sur le Port de Manapouri, au sud de Te
Anau pour commencer notre périple.
Si le ciel ne nous laisse pas encore apercevoir le bout des
montagnes en quittant le port, nous ne tardons pas à ressentir l’éloignement de
cette région reculée. La nature sauvage et imposante se découvre au fur et à
mesure que nous nous rapprochons du fond du lac.
Les sommets se dévoilent et la puissance des montagnes
gagnant la mer se fait ressentir. Mais le plus impressionnant reste à venir.
Nous sautons donc dans un bus pour emprunter une route de graviers longue de 22
km et que l’on ne peut rejoindre qu’en traversant le lac par bateau. Et lorsque
l’on arrive au sommet du col, avant de redescendre vers notre nouvelle
croisière,
WHAAAAAAAAW
Encore un paysage inédit, des montagnes hautes de plus de
1200m plongeant directement dans la mer, ou plutôt dans ce bras de mer qui semble
se faufiler. On pourrait presque croire que quelqu’un l’a taillé à la hache,
pour y créer des refuges en cas de tempête !! (Merci ATUA et
TU-TE-RAKI-WHANOA).
Mouais. Ça c’était pour la version Maorie, parce que même le
Capitaine Cook qui a découvert pas mal de choses en son temps (dont la NZ) et
laissé son nom à la moitié d’entre elles, n’a jamais voulu s’aventurer dans ce
Sound, de peur de ne jamais pouvoir en ressortir à cause des forts vents
rentrants. Il lui qui lui a donc donné ce nom de « Doubtful » soit
« Douteux » en français.
Donc refuge… nous on est bien content d’avoir un moteur en
tout cas, car si les paysages sont grandioses et inimaginables, l’endroit reste
sauvage et très peu hospitalier pour l’homme.
Les montagnes retiennent les derniers nuages pour bien nous
montrer leurs grandeurs, reliant aisément la mer au ciel !
C’est vrai qu’il y a un peu de vent et qu’il faisait un
peu froid. Les mouches de sable ne trouveront pas un seul millimètre de peau
qui dépasse, NA !
Si les photos sont impressionnantes, les reliefs sont
tellement gigantesques qu’ils ne rentrent que rarement entièrement dans
l’objectif !
Au bout du bras de mer, là où l’océan reprend ses droits et
que les poissons affluent par milliers, nous avons eu la chance de pouvoir
observer la plus grande colonie de phoques à fourrure de Nouvelle Zélande, à
défaut d’avoir pu observer les dauphins et les pingouins venant dans le coin
régulièrement.
Une croisière donc des plus agréables autant par le ciel
bleu que nous avons tant recherché que par les paysages à couper le souffle. Et
une fois revenue l’accalmie dans le fond du bras de mer, il fait même plutôt
bon vivre sur le pont du bateau, même si le bonnet reste encore indispensable…
De retour au port, il
nous reste donc plus qu’à reprendre la route en faisant cap au Nord pour
découvrir, cette fois depuis la terre, le Milford Sound et sa route légendaire.
Il va falloir inventer un nouveau mot pour décrire la splendeur de ces paysages parce que les superlatifs de mon lexique ne sont pas suffisants.
RépondreSupprimer+ 1 pour les photos 👍
Il est super votre blog, je vous ai ajouté dans Mes Favoris ;)
RépondreSupprimerCoucou Agathe et Fabrice! Ta maman m'a parlé de ton blog et je viens de découvrir quel beau périple vous faîtes! Quelle aventure!nous sommes tous très admiratifs. bravo et bonne route! Catherine,Laurent,Claude,Marcelle.
RépondreSupprimerNom d'un chien! c'est trop beau!!!! je suis prête à remettre le bonnet!
RépondreSupprimerMaman kiwi
toujours de super commentaires et de belles photos ... je vais être jaloux...
RépondreSupprimerpeut être quelques photos en mode panorama(rafale assemblés)votre appareil photo doit le faire)ça pourrait être pas mal pour rendre la grandeur et largeur des paysages.
biz a vous deux
Daniel et Yannick