1.2.16

Retour en NZ



À l'aube de 2016, après avoir quittés les esepaciens voyageurs, un nouvel avion nous dépose à Christchurch.
2015 est finie -et bien finie- et nous revoilà en Nouvelle-Zélande prêt à retourner dès le lendemain à la Casa Publica, le restaurant où nous travaillions avant de partir.

C'est donc plein de bonne volonté, que nous décidons de retourner pour quelques semaines dans cette si bonne ambiance sud-américaine pour faire des guacamoles et porter des verres de rhum. Car même si le restaurant ne connaît pas sa plus grosse période d'affluence en janvier, ils ont tout de même souhaité nous faire revenir bosser, super sympa ! Le détail fâcheux : la mairie de Christchurch qui a décidé pendant nos vacances de fermer le seul parking gratuit accessible après nos heures de service. On a donc choisi d'y voir un signe pour nous pousser à repartir dans notre aventure et découvrir l'île du sud.

Un dernier Mutton Taco accompagné sa pinte avant de partir.


Afin de voir autre chose et s'essayer à de nouvelles expériences (et surtout essayer de gagner plus de $$$), on a donc décidé de partir en direction de Blenheim pour chercher du boulot dans les vignes. Comme le Marlbourough est la région la plus ensoleillée du pays, on y trouve apparemment des vignobles à perte de vue...Mouais, on demande à voir ! 
Le soir même nous voilà donc partis en direction du Nord de l'Ile du Sud avec pour objectif 4 petites heures de route pour se rapprocher de Blenheim.

La joie de l'évasion nous fait presque oublier qu'on y va pour chercher du boulot !



 Des paysages qui changent plus vite encore que la meteo à Christchurch (c'est dire !), de longues routes, des montagnes, la mer... Comme un avant goût de vacances ! 
Et surprise, on a fait la moitié de la route quand on voit un panneau qui nous dit attention aux phoques sur 4km.



"Ouais ils mettent toujours plein de panneaux pour rien de toutes façons ! Et puis regarde ta route quand tu conduis,  je te dirai si j'en vois ! LÀ LÀ LÀ !!!! Arrête toi !!"
Des petits, des gros, des familles, quelques uns qui jouent, d'autres qui dorment affalés sur leurs rochers.. On dirait un lendemain de soirée à Polignac !




Puis on continue notre route sur la Highway 1 avant de plonger dans la cambrousse à la recherche de notre free camping. Parce que ne pas payer pour dormir dans un van en NZ, la plupart du temps, ça se mérite ! En général, on a le choix entre le parking en bord d'autoroute où les camions klaxonnent pour faire fuir les backpackers, ou les endroits souvent sympas mais très très très reculés dans la campagne !

Le lendemain on se rend compte de notre nouveau décor de jour. Des vignes jusqu'à l'horizon, avec en fond de tableau des montagnes cachées sous de brumeux nuages. On en profite donc pour s'arrêter dans le vignoble à côté du camping pour demander s'ils ont un job pour nous. Avec un grand sourire, le vigneron nous dit où on en trouvera, et nous envoie directement dans le plus grand vignoble de NZ : Yealands wines. Bref en 1h on avait du taf. On savait pas à quoi s'attendre mais on avait un contrat de travail !

Le lendemain donc, réveil à 5h, on arrive dans le vignoble à 7h pour commencer notre nouveau métier : déclipser les câbles de maintien des vignes pour les refixer au cran supérieur. On aurait dû se douter de l'embrouille à ce moment... On commence, ils nous expliquent que c'est payé au rendement (4cts le pied de vigne) et les fidgiens travaillant dans le champ nous disent "vous verrez, c'est de l'argent facile ici, les meilleures gagnent entre 18$ et 20$ par heure !" Pour un smic à 14$ on se dit que c'est cool ! Mais quand on compare les gabarits de nos nouveaux collègues à nos corps de crevettes, on se dit si que l'on ne joue pas dans la même cour ! La journée passe (sous la pluie pour plus de fun) et on se rend compte que l'on arrive à peine à un taux horaire de 9$/heure, dur !
Aller, on se motive, et demain on fera mieux ! Bis repetita, on se tue à la tâche, on donne tout ce qu'on a, et le soir, pendant l'heure des comptes : 10$/h.
Ca fait que 6€/heure, mais on y retourne demain et on verra !




Lundi matin, jour 3, 5:00, le réveil sonne... Impossible de bouger, même tendre le bras pour éteindre le réveil est un supplice !
Bref, ce job n'était pas pour nous ! C'est là qu'on se dit qu'on était bien à la Casa Publica avec nos 20h hebdomadaire !

Après une longue grass ´mat' et une courte réflexion nous avons donc décidé d'y voir un nouveau signe et d'en profiter pour arrêter de bosser et voyager vraiment ! Nous sommes donc le 11 janvier quand nous commençons vraiment notre périple !